Le dialogue et la négociation tant prônés par les communautés internationales et voulues par les autorités nationales semblent avoir montré toutes leurs limites, malgré la signature à Ouagadougou d’un accord préliminaire, en juin 2013, la nomination d’un haut représentant chargé du dialogue inclusif inter malien en vue d’une paix définitive dans le Nord de notre pays, et de nombreuses initiatives qui, jusque-là, se révèlent infructueuses.
Il apparait de plus en plus clair que les groupes armés terroristes, dont le Mnla, le Hcua et le MAA, ne sont pas encore dans une dynamique de paix et de réconciliation, sûrs d’avoir l’aide et l’appui nécessaires de l’Occident et de certains parrains du Golfe pour parvenir à leurs fins : la partition du pays. Pendant que les autorités continuent de s’engouffrer dans des chemins qui ne pourraient aboutir qu’à l’impasse, au cul-de-sac voire l’enlisement, les groupes armés terroristes, non contents de violer l’Accord du 18 juin qu’ils ont signé à Ouagadougou devant les communautés internationales en renforçant leurs positions et en s’attaquant aux forces armées régulières, ces groupes terroristes ont adopté une nouvelle stratégie.
Des terroristes plus forts que l’Etat
En effet, les manifestations contre le gouvernement, l’administration et l’armée sont de plus en plus fréquentes dans les localités du nord. Aux dires d’officiels maliens, ces manifestations ne sont pas spontanées mais suscitées, manipulées ou téléguidées par les séparatistes, souvent sous la menace, l’intimidation ou la contrainte. Il y a certes une part de vérité dans ces explications mais les autorités auraient tort de se contenter de cela et de s’inquiéter de certains faits.
En effet, les rangs des manifestants grossissent de manifestation en manifestation. Manifestement, des populations sont en train d’être gagnées à la cause de leurs tortionnaires occupants. Deux raisons pourraient expliquer cela.
En premier lieu, les populations ont compris que les groupes armés terroristes ont beaucoup plus d’amis, de bailleurs de fonds et de partenaires que le gouvernement malien. Pour preuve, la réémergence fulgurante du Mnla sur la scène. Ses combattants avaient été défaits à Gao, il y a peu, et chassés de tout le nord du pays par les moudjahidines du Mujao et d’Aqmi. Au cours de ces affrontements, ils avaient tout perdu et voilà que brusquement ils réapparaissent encore plus armés et équipés qu’auparavant, au point de mettre en déroute des forces armées maliennes (Fama) que l’Occident prétend avoir formé et équipé. Ce retour du Mnla et Cie n’est pas possible sans de solides appuis au sein des communautés internationales qui les financent et les arment. La France, la Suisse et le Qatar sont montrés du doigt, de même que les ressortissants des communautés touarègues et arabes vivant à l’extérieur du pays. Mais en plus de ceux-ci, il y a également ceux qui vivent ici même à Bamako et dans les autres villes du sud du pays : ces Touareg et Arabes tapis dans l’administration, dans de grandes agences de développement, dans des projets et programmes d’envergure, où ils touchent des salaires et traitements faramineux dont l’usage n’est pas forcément pacifique. Le Mali, toujours pacifiste et conciliant, depuis le début de la crise a fait sienne cette nécessité : pas d’amalgame, tous les Touareg ou Arabes ne sont pas des rebelles ou des terroristes. Mais, tout de même il apparait également nécessaire de connaitre la destination des salaires et traitements de certains cadres quand on sait que les nomades sont le seul peuple qui cherche fortune non pas pour construire ou réaliser mais pour détruire et faire la guerre. Mais là aussi, pas d’amalgame, il ne s’agit pas de tous les peuples nomades.
Le syndrome de Stockholm ?
En second lieu, les populations semblent douter maintenant de la capacité de l’administration et de l’armée maliennes à se réinstaller dans le nord pour assurer leur sécurité et travailler à leur développement. Déjà en fin mars-début avril 2012, quand les groupes armés terroristes avaient pris le contrôle des deux tiers du territoire national, ces populations avaient compris que le Mali légal et officiel ne sera pas à hauteur de souhait. Puis, quand les forces françaises et les troupes onusiennes ont débarqué, elles avaient recommencé à espérer. Mais elles sont de nouveau déboussolées à cause de ce qui s’est passé à Kidal du 17 au 21 mai dernier. A elles s’imposent donc la nécessité d’épouser la cause des vainqueurs, d’autant plus que même si le Mnla reste toujours pestiféré, il s’est de nouveau allié avec des groupes jihadistes pour lesquels beaucoup avaient eu des sentiments de sympathies même lorsqu’ils étaient sous occupation et vivaient les affres de la loi islamique. En effet, dans un nord abandonné par l’administration et l’armée régulières, des populations désœuvrées et sans perspective avaient cédé aux avances de l’occupant malgré les faits d’avoir auparavant été pillées, expropriées, lapidées, mutilées et tuées.
Aujourd’hui, après avoir attendu en vain la réinstallation de l’Etat et la reprise des activités économiques, elles attendent toujours de pouvoir compter sur leur armée et, surtout, elles attendent de pouvoir avoir confiance en les pays « alliés ».
Et comme l’attente risque d’être longue, quoi de plus normal que de raviver les sentiments de sympathie pour cet occupant qui a les faveurs des communautés internationales sans lesquelles le Mali ne pourrait rien? Cette sympathie pour le diable ne serait plus le « syndrome de Stockholm » mais une question de survie.
Cheick TANDINA
Les rebelles sont naïfs. Les bombons offerts par les néo impérialistes les excitent à combattre leurs frères du Sud. Au bout du combat se serait la honte et la désolation . Je jure qu’il n’y a pas de pétrole au Nord plus précisément à Kidal . Après la défaite de l’armée du Mali , la prochaine confrontation opposera l’Occident aux pays du Golf. Mes frères du nord , l’occasion est bonne pour vous ressaisir . A Kidal , il n’y a pas de pétrole encore moins de l’uranium. Si , la France ne fait pas attention , le nord sera le plus grand passage de la drogue vers l’Occident et l’Arabie . Dieu est grand . Le Mali du sud qui toujours œuvré pour l’épanouissement de la population qui se révolte verra un jour du pétrole et autres ressources pour son développement.
Je l’ai toujours dis que la France (janvier 2013 )a trouvé l’unique occasion de pouvoir s’installer au MALI ou à jamais. Tous ces groupes armées sont des fabrications de nos soient disant amis.Les MALIENS vont se battre pour le MALI et contre les envahisseurs quelque soient les circonstances.Le grand perdant c’est le mnla!!!. la France le quatar la Norvaise et la suisse se servent tout juste de ces enfants égarés.
Ceci n est autre qu’un appel à la xenophobie
“il y a également ceux qui vivent ici même à Bamako et dans les autres villes du sud du pays : ces Touareg et Arabes tapis dans l’administration, dans de grandes agences de développement, dans des projets et programmes d’envergure, où ils touchent des salaires et traitements faramineux dont l’usage n’est pas forcément pacifique”
M. Tandina,
Rassurez vous la guerre ne fait que commencer. la FAMA ont perdu une bataille, comme un enfant qui tombe pour apprendra à marcher, et devenir marathonier un jour…
Les autorités ont entendu les appels des jeunes gens et jeune filles du pays, en ré ouvrant les porte du SNJ…cette défaite nous ragaillardira, nous nous relevons encore fort que jamais. l’ennemi pense qu’il nous a affaibli, alors qu’il nous a renforcé.
les jours se suivent et ne se ressemblent pas…les batailles se suivront et ne se ressembleront pas… 👿
abandonner provisoirement Kidal à SERVAL et à ses alliés djihadistes (car nous sommes actuellement impuissants militairement mais forts en tant que société civile), essayer de sécuriser le reste du Mali. MAIS NE RIEN SIGNER AVEC EUX EN ATTENDANT D’ETRE FORT MILITAIREMENT. Car, tout a été déjà essayé avec les terroristes : les sous distribués, l’intégration dans l’armée et dans la fonction publique, les postes juteux à la douane, aux Nations Unies, dans les Ambassades, la démilitarisation de Kidal au profit des narcotrafiquants et des pirates, les Démobilisations, Désarmements et Réinsertions, les Maires/Députés et Gouverneurs tous issus de Kidal. L’unique tentative restante est de LIVRER A LA FRANCE ET A SES ALLIES DJIHADISTES TESSALIT ET LES MINES POTENTIELLES DE KIDAL ET D’AILLEURS. Même quand on aura fait ce dernier geste, il ne faut pas rêver à la paix. Reportez-vous simplement au passé précolonial. A chaque fois que les populations sédentaires s’affaiblissaient militairement, elles étaient attaquées par des bandits armés du Sahara…
ptity
Ne t inquietes pas
le prochain assaut sera RAPIDE MASSIF ET SE PASSERA LA NUIT QUAND ILS DORMIRONT !
Le mali est en guerre oui ou non ? ou est Mara ?
humiliation continue apres ATT
quelle sera la Solution durable au probleme du nord ? “autonomie ? Federalisme ? l’independance ?
Reflechisons chers Maliens la meilleur solution est l’autonomie pour le nord
Mali= Nord Mali + Sud Mali
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