Nafadji :La zone dite des 84 hectares en pleine ébullition à cause des manœuvres dilatoires d’une partie.

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    Notre pays va très mal à cause du tripatouillage foncier en toute impunité qui y prend corps. Ces tristement célèbres comportements à la mode aujourd’hui au Mali sont affichés comme les résultats d’un examen par certains travailleurs véreux de la mairie de la commune I qui soufflent allègrement le chaud et le froid. Ils font régner la terreur et la calomnie dans la zone sur la base du faux et usage de faux au détriment des  honnêtes citoyens qui sont sans vergogne spoliés de leurs patrimoines fonciers acquis de haute lutte et aux prix d’énormes sacrifices.

    Il est plus que jamais temps de prendre des mesures draconiennes aux fins de mettre un terme à  la gestion controversée des affaires foncières.Elles ne cessent de défrayer la chronique et constituent de nos jours, une véritable bombe à retardement suspendue au- dessus de nos têtes comme l’épée de Damoclès.

    Un bras de fer foncier se trouve être désormais engagé entre les autorités municipales de la commune I et les occupants du site de Nafadji organisés en associations. Ces derniers sont nantis de toutes les décisions de justice rendues en leur faveur au terme de nombreuses comparutions devant les différents tribunaux de Bamako. Les copies de toutes ces grosses en leur possession l’attestent éloquemment.

    A la surprise générale des paisibles citoyens de la zone concernée, les agents de la mairie en compagnie  des policiers le plus souvent, effectuaient des sorties  régulières et généralement musclées   sur la superficie dite des 84 hectares. Sur place,  ils mettaient des croix sur certaines constructions, épargnant d’autres pour des raisons que le commun des mortels ignore, a déclaré une victime.

    Toutes les tentatives  entreprises par les personnes touchées par cette curieuse opération de déguerpissement programmé dans l’optique  de connaitre les vraies raisons de cette aventure bigarrée sur le site en question auprès du service domanial de la mairie sont restées vaines. Qui est derrière cette vilaine démarche et pour quelles fins ? Telle est la question à double volet qui taraude tous les esprits.

    Le Mali est véritablement un pays de contraste lorsqu’on y aperçoit des propriétaires terriens avec à leur actif des dizaines et des dizaines d’hectares, un nombre incalculable de villas, d’immeubles, de vergers pendant que plein de cadres vivant sur cette bonne vieille terre des années durant, sont incapables de revendiquer un seul centimètre carré de terre.

    Les spéculations foncières sont de nature à opposer les maliens les uns aux autres, à entretenir l’injustice et à instaurer la loi de la jungle selon laquelle la raison du plus fort est toujours la meilleure.

    Pour assainir le secteur foncier, le ministre de tutelle Mohamed Ali  Batilly  avait pris des mesures allant dans le sens du respect de la loi, au nombre desquelles la prise de la courageuse décision d’annuler l’attribution de milliers d’hectares frauduleusement acquis par une horde mafieuse d’individus très puissants contre lesquels il n’a rien pu.

    Un des occupants du site des 84 hectares nous a fait parvenir une copie du jugement N° 471 du 30 Novembre 2017 du Tribunal Administratif de Bamako suite à un recours pour excès de pouvoir introduit entre Bakary Kawory Coulibaly ayant pour conseil maître Abdoulaye M. Traoré, Avocat à la cour demandeur d’une part et le Maire de la Commune I du District de Bamako ayant pour conseil le cabinet Diarra AND  CO, défenderesse d’autre part.

    La décision de justice signée à la date du 18/ 01/ 2018 par le greffier en chef Maître Sissoko MaïmounaDianka, reçoit le recours en la forme et annule la décision N°          00134/MCI- DB en date du 17 Octobre 2011 de la Mairie de la commune I du District de Bamako au fond, ordonne la restitution de la consignation versée, déduction faite des frais de procédure, met les dépends à la charge du trésor public.

    Si rien n’est fait dans le cadre d’une meilleure gestion du foncier au Mali, le moment viendra où les gens vont anarchiquement occuper  les propriétés d’autrui.

    Les ressources foncières sont très mal partagées entre les citoyens d’un même pays. Les autorités compétentes sont plus que jamais interpellées pour éviter l’explosion de la bombe que constitue l’injustice flagrante constatée dans la répartition, l’achat ou la vente des parcelles à Nafadji.

    « Dans le cadre d’une véritable sortie de crise sur la zone dite des 84 hectares, le service domanial de la mairie de la Commune I sous le coaching malveillant de M. AffaZankouraDoumbia est fortement interpellé. La sulfureuse équipe mafieuse qu’il a réussi à composer autour de sa personne, constitue son bras armé dans cette rocambolesque aventure foncière visant à spolier les honnêtes citoyens de leurs parcelles pour des intérêts sordides.

    Tout est contre M. Doumbia et ses complices dans la situation de blocage constatée sur les lieux. Ils refusent tout débat contradictoire à propos de ce tintamarre foncier à Nafadji qui continue à faire couler beaucoup de d’encre et de salive » nous a rapporté un occupant de la zone sous la menace d’une expropriation.

    Aux dires des membres du regroupement associatif  du sieur  Bourama Diarra, les 84 hectares de Nafadji qui font à peu près 8 kilomètres et demi ne sont en réalité que 84 lots prévus pour recaser les victimes des inondations. En toute honnêteté, il n’y a eu aucun recasement puisque lesdits lots ont été détournés et vendus par les sieurs AfaZankouraDoumbia, Madou Nama et leur clique. Ces deux individus ne travaillent pas pour le compte de la mairie mais pour leurs intérêts personnels et sordides. Tous les actes qu’ils posent au nom de leur hiérarchie sont loin de la réalité. Le plan dont ils disposent sur lesdits 84 hectares n’est pas approuvé et là-dessus, il y a  une trace de Blanco qui cache la mention « parcelle située sur zone jugée inconstructible » Allez savoir, ont continué à marteler les membres de ladite association. Ils ont tellement  donné et cassé qu’ils ont commencé à empiéter sur les parcelles de Dianguinèbougou, ont-ils poursuivi.

    Puisque l’administration est sans conteste une continuité, le Maire de la Commune I, Mamadou B. Kéita qui a bien voulu nous recevoir dans son bureau assiste a pris l’engagement de combattre jusqu’à la dernière énergie  cet indescriptible fricotage foncier qui commence à prendre des proportions inquiétantes. Que se passe-t-il réellement sur le terrain? Il nous a déclaré êtretout à fait conscient que le site des 84 hectares est une véritable poudrière dans la commune dont il est le premier responsable. Il a par conséquent pris la ferme décision de prendre  toutes ses responsabilités  pour trouver une solution définitive à cette équation foncière pour le bonheur des protagonistes concernés.

    Une des victimes des agents véreux de la commission domaniale conseille au Maire actuel de faire attention aux gens qui gravitent autour de lui. Ils ne lui disent pas toute la vérité. Il faut qu’il s’assume, condition sine qua non de ne pas tomber dans leurs pièges. Cette affaire  antérieure à lui, est l’œuvre de Madame Konté et de ses sbires, a conclu l’intéressé.

    « Force doit rester à la loi. Je casserai toutes les constructions anarchiques érigées sur les parcelles réservées à la réalisation d’ouvrages publics tels le commissariat, les lieux de culte, les routes et autres. Je ne me mouillerai jamais dans un trafic foncier pour salir mon honneur et ma dignité. L’éducation que j’ai reçue de mes parents et les sages conseils à moi prodigués par les aînés et les amis dont certains sont dans l’au-delà, ne me feront jamais porter le costume de la honte et de la calomnie » a martelé le distingué maire dont l’amour pour sa commune et pour tout le Mali ne souffre d’aucune ambiguïté.

    Le bureau municipal sous Madame Konté est impliqué de la tête aux pieds dans cet imbroglio foncier. Certains de ses membres actifs travaillent encore dans l’équipe  du Maire actuel. Alors pourquoi ne pas situer les responsabilités et éventuellement prendre les sanctions qui s’imposent ?  Des têtes ne doivent –elles pas tomber ? Affaire à suivre…

     

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