Economie : Le Mali va émettre 336 milliards de dette en 2016

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Les huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) vont émettre 3409 milliards de F CFA (5,8 milliards de dollars) de dette en 2016 contre 3304,3 milliards en 2015, a annoncé l’agence régionale de planification de la dette UMOA-Titres le 9 février.

Pour le Mali, on va émettre 336 milliards de dette. Sur le montant global, 920 milliards de F CFA seront levés durant le 1er trimestre, a-t-on ajouté de même source.

La Côte d’Ivoire, locomotive économique de la zone Uémoa, va émettre, à elle seule, 1192 milliards de F CFA de dette. Viennent ensuite par ordre d’importance du montant des émissions prévues le Sénégal (690 milliards de F CFA), le Burkina Faso (420 milliards), le Mali (336 milliards), le Bénin (300 milliards), le Togo (250 milliards), le Niger (180 milliards) et la Guinée-Bissau (11 milliards).

Les émissions prévues en 2016 à l’échelle régionale incluent un sukuk de 150 milliards F CFA, a indiqué UMOA-Titres sans préciser le pays qui doit émettre ces obligations islamiques.

Créée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) en mars 2013, l’agence UMOA-Titres a pour objectif d’assister les pays émetteurs sur les questions relatives aux marchés financiers et d’organiser le dialogue entre eux et les investisseurs.

 

 

 

COMITE DE PILOTAGE NATIONAL DU PASEQ 2016

De nouvelles perspectives

Le siège du Conseil national du patronat a abrité hier, le comité de pilotage national 2016 du Projet d’amélioration de l’accès aux services d’éducation de qualité (Paseq). Les travaux d’ouverture étaient présidés par le ministre de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthélémy Togo.

Les administrateurs du Projet d’amélioration de l’accès aux services d’éducation de qualité étaient réunis mardi dernier pour leur session ordinaire 2016 du comité de pilotage national.  Les points inscrits à l’ordre du jour étaient relatifs à l’état de la mise en œuvre des activités réalisées au cours du précédent exercice, l’état d’exécution des recommandations issues de la session 2015 et les perspectives de 2016.

Aux dires de la directrice générale du Plan international Mali, Mme Fadimata Alainchar, l’engagement des partenaires, notamment World Vision, Save the Children, la Fondation Aga Khan et Plan ont permis une approche de scolarisation améliorée pour les garçons et les filles dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti.

“Le Projet d’amélioration de l’accès aux services d’éducation de qualité (Paseq) couvre 304 villages, 292 écoles et 130 centres de développement de la petite enfance (CDPE). Le coût du projet est de 8 milliards F CFA”, a expliqué, la directrice générale du Plan international Mali, Mme Fadimata Alainchar.

Le ministre de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthélémy Togo, a apprécié les résultats obtenus au cours des deux ans qui sont, entre autres, 201 salles au niveau du 1er cycle de l’enseignement fondamental, 42 salles d’activités du préscolaire, 211 blocs, 3 latrines, 81 bureaux, 62 hangars de cantines, 67 forages équipés de pompes manuelles.

“Le Paseq, à travers ses interventions et les résultats atteints, constitue un modèle en matière de gouvernance et de synergie des expertises. Le gouvernement rentabilisera autant que possible les acquis du Paseq. C’est pourquoi, j’ai instruit à mes services techniques de veiller à affecter autant d’enseignants dans le cadre du déploiement des enseignants qui viennent de faire le concours d’entrée dans la fonctions publique des collectivités”, a-t-il affirmé.

Les directeurs des Académies d’enseignement, les gouverneurs et les partenaires se sont engagés dans une nouvelles dynamique pour la mise en œuvre des recommandations issues du comité de pilotage.

Bréhima Sogoba

 

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