La salle de conférence du ministère du Commerce et de l’Industrie a abrité la 8ème session du conseil d’administration du Conseil national de la normalisation et du contrôle de qualité (Cnncq), le jeudi 25 février dernier, sous la présidence du ministre Abdel Karim Konaté. L’ordre du jour portait essentiellement sur l’adoption de quarante projets de normes nationales.
Dans son discours d’ouverture, le ministre Konaté a souligné que le Conseil national de la normalisation est un instrument de proposition et de promotion du label Mali. Selon lui, la normalisation au Mali est régie par un ensemble de textes dont le plus important est la loi n°92-013/AN-RM du 17 septembre 1992, instituant un Système national de normalisation et de contrôle de qualité.
Le ministre pense qu’aujourd’hui, avec la mondialisation, on ne doit pas perdre de vue l’importance des normes dans l’élaboration de nos politiques et stratégies de développement. La compétitivité de nos entreprises sur le marché mondial dépend fortement des normes de qualité. Pour ce faire, le ministre «Empé» estime que le respect des normes par les entreprises est fondamental pour les rendre compétitives dans un monde où la concurrence devient de plus en plus rude et les consommateurs de plus en plus exigeants. Il conclut en lançant un appel pressant à l’ensemble des entreprises nationales, privées et publiques, à intégrer la dimension norme et qualité dans leurs activités quotidiennes, gage d’une amélioration continue de leur performance.
A noter qu’à ce jour, le Système national a institué douze comités techniques de normalisation qui ont élaboré et fait homologuer deux cent cinquante neuf normes maliennes, dont trois règlements techniques. Les domaines couverts sont : les céréales et dérivés, les fruits, légumes et oléagineux, la chimie et l’environnement, les textiles, cuirs et peaux, entre autres.
Ainsi, à l’issue de cette session, les administrateurs se sont penchés sur quarante projets de normes nationales. Ces projets de normes concernent, entre autres, le fer à béton, le ciment, les fruits et légumes, les céréales, le thé, la qualité de l’air, les principes généraux de gestion des forêts.
Il faut aussi retenir que c’est l’Agence malienne de normalisation (Amanorm) qui est chargée de la mise en œuvre de l’ensemble de ces projets qui entrent dans le cadre de la politique nationale de normalisation et la promotion de la qualité 2015-2018, adoptée par le gouvernement en juin 2015.
Harber MAIGA