Rebondissement dans l’affaire d’engrais de mauvaise qualité : Le ministre Téréta bientôt dans un ‘’champ d’épines’’ devant l’AN !

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Dr Bakari Treta - premier ministre
Dr Bakary Treta

Après la fête, la défaite. Quelques jours seulement après la célébration de la journée paysanne en grande pompe avec des déclarations mielleuses, voilà le puissant ministre du Développement rural, Dr Téréta avec une patate chaude, l’affaire d’engrais de mauvaise qualité. D’où son interpellation très prochaine à l’hémicycle par un député de son parti, Bafotigui Diallo, élu en Commune VI du District de Bamako.

“Quand il s’agit des intérêts du pays, le parti passe en second plan” a t-il laissé entendre en guise d’introduction. “Je ne veux pas que l’image de notre parti et du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, soit associée à des actions qui puissent leur porter préjudice un jour. Car, si l’on ne fait rien maintenant pour dénoncer cette sale affaire, ce ne serait pas au moment où elle va éclater au grand jour, que nous pourrions faire quelque chose. Car, il va s’en dire que ce jour là, c’est le président IBK qui en prendra le coup” a t-il martelé. “Or, nous avons beaucoup enduré avant d’en arriver là.” a t-il poursuivi.

C’est en ces termes qu’un haut cadre du Rassemblement pour le Mali (RPM) de la Commune VI nous a confié sous le couvert de l’anonymat  par rapport aux démarches en cours de l’élu de son parti pour mettre toute la lumière sur cette affaire.

Selon lui, quand le député a eu vent de cette affaire, il aurait demandé au Bureau de l’Assemblée nationale de lever une mission d’information pour s’enquérir de ses tenants et  aboutissants. Une situation qui n’honore pas le parti encore moins le président de la République. Mais curieusement, pour des raisons qu’il ignore, sa demande a trainé dans les tiroirs de  l’Institution qui  n’entend pas mettre sur la place publique un tel dossier. Cette attitude de ses collègues députés n’a nullement affecté son attachement à la recherche de vérité. C’est alors, qu’il acheta deux sacs de l’engrais indexé dans un magasin quelconque de la place pour en extraire des échantillons qu’il a envoyé dans des laboratoires d’analyse en France et en Côte d’Ivoire : SGS à Abidjan et Alpha Chimies en France. Les résultats de ces deux analyses sont équivoques (voir les résultats en annexe). Il ressort que l’engrais importé par SOMADECO-SARL est de mauvaise qualité.  C’est pour cette raison, qu’il a adressé une série de questions orales au ministre du Développement rural, Dr Bocary Téréta.

“Ma démarche ne consiste pas pas d’indexer un responsable quelconque mais de prendre à témoin l’opinion nationale sur le risque qui plane sur les récoltes prochaines du fait des conséquences fâcheuses de ce mauvais choix commercial.” a t-il expliqué.

L’élu de la Commune VI est soutenu dans cette lutte par un parterre de paysans de presque toutes les régions. La semaine dernière, ils ont tenu une réunion secrète dans un hôtel de la place pour fédérer leur énergie contre la nouvelle mafia qui s’installe dans la filière agricole au détriment des intérêts du pays. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta a été informé de leur démarche. Car, en cas de pépin, c’est son mandat qui en accuserait le coup.

Mohamed A. Diakité

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5 COMMENTAIRES

  1. Il faut reconnaitre que l’État malien a failli à un de ces responsabilité. qui est contrôle qualité de l’engrais avant sa livraison aux paysans
    Pour le respect aux paysans tout ce qui sont impliqués de prêt oou de loin dans cette affaire doivent quitter leur postes à de trouver des coupables.

  2. Que dieu bénisse ce député le seul problème est qu’il devra se battre contre les vautours les hyènes les crocodiles ce ne sera pas facile .Bon courage.

  3. Et pourquoi la société qui fabrique des engrais de qualité pour des pays voisins été oubliée et Somadeco a raflé le marché
    Et vu que le mali a été avisé par le ministre ivoirien qu il y’a de l engrais frelaté qui a pris la direction du mali depuis les entrepôts de la côté d ivoire il n y a pas eu de réaction immédiate pour bloquer ces engrais et les empêcher d être distribuer
    Des têtes doivent tombées

  4. Si ses pas le mali ou en Afrique tu Vera jamais le non d’un ministre ou un parti politique dans des affaire comme sa mais chez nous tand qu’on parle l’argent il y’a les homme politique ce que je trouve navrant les coopératif des agriculteurs peuvent s en charge de l’état et la commande de leurs engrains

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